D'un point de vue strictement technique, tous les segments sont très bons, voire bluffants. Chaque court est fortement marqué de la patte de son réalisateur, ce qui ravira leurs fans mais donne à l'ensemble un aspect vraiment hétéroclite. Question scénario, ça va du fondamental (The Second Renaissance) au strictement anecdotique (Program) - ce qui n'augure en rien du plaisir qu'on peut avoir à regarder. The Final Flight of the Osiris (Square USA) a beau faire partie intégrante de la chronologie des films, c'est une merveille technique totalement dépourvue d'émotion. A l'inverse, Beyond (Kôji Morimoto) n'est que l'histoire d'un petit bug dans la matrice, mais c'est tellement poétique que l'on reste scotché du début à la fin. D'ailleurs, c'est mon segment préféré.
Soumis par
Ashura
le 25/09/2005